Chère Saba,
J'imagine que même pendant ton exil estival, tu continues à suivre l'actualité et notamment la guerre en Géorgie.
Pour ma part, j'en retiens essentiellement que la Russie, bien loin d'être un "partenaire stratégique" fiable pour l'avenir, reste notre grand adversaire, exactement comme au temps de la guerre froide (avec les méthodes qu'ils utilisaient déjà : manipulation et force brute).
Ce qui confirme que notre adversaire n'était pas tant le communisme que la Russie, en d'autres termes qu'un régime politique épouse les intérêts stratégiques de son Etat. On ne peut donc compter sur une démocratisation de la Russie : plus démocratique ou plus autocratique, la Russie restera notre adversaire. C'est amer et difficile à accepter mais ce n'est pas en multipliant les démocraties qu'on favorisera la paix dans le monde.
Une autre chose à retenir de ce conflit : le nationalisme est décidemment le premier moteur de la guerre. Qu'il soit russe, ossète ou géorgien. Les Ossètes ont-ils donc tant envie d'avoir Vladimir Poutine comme premier ministre ?
Je me demande ce qui se serait passé si la Géorgie était déjà dans l'OTAN... La Russie aurait-elle osé intervenir en Ossétie du sud au risque de provoquer un conflit armé d'une autre ampleur ?
J'imagine que même pendant ton exil estival, tu continues à suivre l'actualité et notamment la guerre en Géorgie.
Pour ma part, j'en retiens essentiellement que la Russie, bien loin d'être un "partenaire stratégique" fiable pour l'avenir, reste notre grand adversaire, exactement comme au temps de la guerre froide (avec les méthodes qu'ils utilisaient déjà : manipulation et force brute).
Ce qui confirme que notre adversaire n'était pas tant le communisme que la Russie, en d'autres termes qu'un régime politique épouse les intérêts stratégiques de son Etat. On ne peut donc compter sur une démocratisation de la Russie : plus démocratique ou plus autocratique, la Russie restera notre adversaire. C'est amer et difficile à accepter mais ce n'est pas en multipliant les démocraties qu'on favorisera la paix dans le monde.
Une autre chose à retenir de ce conflit : le nationalisme est décidemment le premier moteur de la guerre. Qu'il soit russe, ossète ou géorgien. Les Ossètes ont-ils donc tant envie d'avoir Vladimir Poutine comme premier ministre ?
Je me demande ce qui se serait passé si la Géorgie était déjà dans l'OTAN... La Russie aurait-elle osé intervenir en Ossétie du sud au risque de provoquer un conflit armé d'une autre ampleur ?
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