jeudi 25 septembre 2008

le vent l'emportera.

Sôter,

J'entendais ce matin à la radio, en partant au travail, que les Américains faisaient plus confiance aux démocrates qu'aux républicains pour résoudre la crise financière actuelle, et la crise économique qui s'annonce. Que dans ces conditions, Obama regagnait du terrain par rapport à son concurrent Mac Cain.
Cela ne me surprend pas : et je trouve assez logique que face à un problème donné, l'opinion choisisse la famille politique qui lui semble la plus efficace en la matière.

Mais je n'ai pu m'empêcher de penser à un évènement, tout autre : l'attentat de Madrid le 11 mars 2004. Et les élections qui ont suivi, donnant la victoire au candidat de l'opposition socialiste, à la grande surprise de tous.

Je suis toujours surprise, et parfois effrayée, de voir à quel point l'opinion est changeante ; cela me semble être à chaque fois la grande faiblesse de nos démocraties.
Comment un évènement isolé peut influencer un peuple.
Si demain un attentat terroriste venait meurtrir les Etats-Unis une nouvelle fois, qu'adviendrait-il ? Le grand retour de Mac Cain ? (en fait, peut-être qu'en dépit de la tendance sécuritaire des Républicains, ceux-ci perdraient, du fait de leur échec actuel...)

La volatilité d'une opinion me semble un phénomène naturel, tellement compréhensible, tellement dépendant des affects de chacun. Celle de l'Opinion m'effraie parfois. Insaisissable, et pourtant tellement manipulable.

A très vite,

Saba.


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